Vice et vertu

Qui a ses aises dans le vice, trouvera agitation dans la vertu.
Une vertu n’est qu’un vice qui s’élève au lieu de s’abaisser – et une qualité n’est qu’un défaut qui sait se rendre utile.
On ne méprise pas tous ceux qui ont des vices, mais on méprise tous ceux qui n’ont aucune vertu.
Nos vertus ne sont le plus souvent que des vices déguisés.
L’hypocrisie est un hommage que le vice rend à la vertu.
Les vices entrent dans la composition des vertus, comme les poisons entrent dans la composition des remèdes.
La faiblesse est plus opposée à la vertu que le vice.
Les vertus sont sujettes à des vices particuliers qui les rendent inutiles.
La vertu est un moyen terme entre deux vices et à mi-chemin des deux.
Les plus grandes âmes sont capables des plus grands vices aussi bien que des plus grandes vertus.