Société

Ce ne sont pas les hommes qui gouvernent les sociétés, ce sont les principes – à défaut de principes, ce sont les situations.
Nous sommes plaisants de nous reposer dans la société de nos semblables: misérables comme nous, impuissants comme nous, ils ne nous aideront pas – on mourra seul.
Il faut des haines à la société en vue des bouleversements dont elle progresse, comme la terre a besoin d’être labourée pour être fertile.
Les hommes ne vivraient pas longtemps en société s’ils n’étaient les dupes les uns des autres.
Voltaire parle à un parti, Molière parle à la société, Shakespeare parle à l’homme.
Partout, la société conspire contre l’humaine nature de chacun de ses membres.
L’homme est incapable de vivre seul, et il est incapable aussi de vivre en société.
Le consentement des hommes réunis en société est le fondement du pouvoir.
Dans la nature, toutes les espèces se dévorent: toutes les conditions se dévorent dans la société.
Dans notre société de consommation et d’épargne, un homme qui a de l’argent est un homme considéré. Un homme qui n’en a pas est également un homme considéré, mais lui, comme un pauvre type.